Belial de Borian >> Seth

Je
me prénomme Bélial. Ceci n'est pas mon véritable nom. Cela fais hélas
si longtemps que l'on me nomme ainsi que j'en ai oublié ma véritable
identité. Je suis le frère cadet d'Ouranos et de Silver. Nous sommes
des triplés, Ouranos a vu le jour en premier, suivis de près par Siver,
quand à moi, ça s'est un peu compliqué. Notre mère a perdu la vie alors
que je n'avais pas encore vu le jour. La sage femme dû s'improviser
chirurgienne pour m'extirper du ventre chaud de ma mère.

Je vais vous conter ce bref passage de ma vie...

Avant
le partage des mondes, une terrible guerre éclata. Ouranos dû quitter
sa femme, Gaïa, pour venir mettre un terme à ce maudit conflit qui
avait prit des proportions démesurées. Silver dû lui aussi délaisser sa
femme, je les rejoignis à mon tour. La guerre perdura plusieurs siècles.

Lors
d'un dernier assaut dans le gris, je découvris avec mes troupes, qu'une
entité inquiétante avait la capacité de détruire Gaïa sans même
l'approcher. Bien décidé à détruire cette créature, je pris quelque
homme avec moi, dont le chef de mes escadron : Christiania. S'était une
femme remarquable, belle, intelligente, efficace. Elle dirigeait avec
fermeté, sagesse et justesses les escadrons que je lui avais confié.
Jamais je n'avais aimé une femme comme je l'aimais elle. Bien sûr, elle
n'en a jamais rien su, personne ne l'a jamais su, pas même mes frères.
On ne mêle pas travail et sentiments où l'on court à sa perte et dans
le cas présent, celle de toute une armée.

Nous combattions
pendant des heures cette créature avant de nous apercevoir qu'il nous
était impossible de la détruire. tout ceux qui étaient venus avec moi,
sept hommes, y laissèrent la vie. Il ne restait plus que moi et
Christiania. Je compris alors que pour empêcher cette créature
d'arriver à ses fins, je devais la prendre en moi. Complètement épuisé,
s'est se que je fis, mais pendant quelques seconde elle prit mon
contrôle totale et absolu. Jamais je ne me pardonnerais se qui suivit.
Elle s'en prit alors à la jeune femme et la tua. Quand je repris le
dessus sur ce monstre, il était déjà trop tard. Christiania perdit son
dernier souffle dans mes bras. Je veillais à protéger son âme et à se
qu'elle repose en paix. Personne ne pourrait la ramener de quelque
manière que se soit. Je veillais également à se que plus aucune femme
quelle qu'elle soit ne puisse m'approcher sans que je périsse, il en
serait de même si je devenais père. Je veillais donc à se qu'en aucune
façon je puisse le devenir. Serrant son corps sans vie contre moi, je
fis sauter la totalité de l'endroit et moi avec. Gravement blessé, je
ne pouvais quitter cet endroit. J'espérais la mort venir me prendre.

Malheureusement
pour moi, ce ne fut pas le cas, mes frère vinrent me chercher. J'étais
dans un tel état physique et mental que je ne pouvais même pas parler.
Je veillais cependant à se que personne ne puisse savoir mes sentiments
pour Christiania. Silver et Ouranos me reconduisirent chez nous, où je
fus soigné. La guerre cessa peu après cette nuit la.

Les mondes
furent alors partagés entre nous trois. Ouranos devint alors le
seigneur des cieux, Silver celui de la lune blanche et donc des glaces.
Tous les honneurs leurs furent rendu. Quant à moi, je refusa tant les
honneurs que de devenir le seigneur soleil. Pour moi se n'était pas à
nous que revenaient tous les mérites, mais aux hommes et aux femmes
composants nos armée. Nous étions jeunes, sots et impulsif. Je
n'utilisa peut être pas les bons mots, peut être me suis-je mal
exprimé. Une dispute entre Ouranos et moi éclata alors. Elle alla si
loin que je me suis moi même exilé dans le gris. Je devins alors le
seigneur de la lune noire et donc des ténèbres contre mon grès.

Je
pris alors le nom de Bélial et changea définitivement mon apparence. Je
n'eu aucune femme ni enfant et cela pour mon plus grand bonheur. J'aida
Fenrir à prendre la fuite du plan sur lequel un démon du nom de Ronef
l'avait emmené. J'éleva, bien des années plus tard, Emerick de Borian,
le fils cadet d'Ouranos et de Gaïa. Il m'avait été confié par Fenrir
qui n'avait pas eu le temps de me révéler son identité. Je ne sus que
quelques mois plus tard qu'il s'agissait de mon neveux. s'est pour
cette raison que j'ai continué de l'élever jusqu'à se qu'il soit en age
de se débrouiller. Emerick n'aurais pas été le fils d'Ouranos, j'aurais
confié l'enfant à un orphelina.

Emerick avait été enlevé à ses
parents car il était le seul et unique enfant en basage de Gaïa et
d'Ouranos, et par conséquent le plus faible et le moins à même à se
défendre. Je me souviens encore de l'accouchement de Gaïa, il s'est
ressentit dans tout les monde. Le petit diable à donné du fil à
retordre à son père pour le maitre au monde.

Ajourd'hui je porte
encore en moi cette créature. Elle m'affaiblit un peu plus chaque jour.
Le côté positif est que si je péri, elle périra elle aussi. Je ne peux
plus approcher mes frères, cela ne me plai guerre, mais je l'accepte.
j'ai choisi de protéger mon frère cette nuit la, car honnetement à
l'époque ou cela s'est passé, le sort du monde m'importait moins que le
bonheur de mes frères. Ceci est toujours valable aujourd'hui. J'ai
également refermé mon coeur à jamais.

A présent, je veille dans l'ombre sur cette famille...


Revennons à présent à ma conception. Je suis le frère cadet d'Ouranos et
de Silver.

Pour la version officielle, nous sommes des triplés, Ouranos a vu le jour en
premier, suivis de près par Siver, quand à moi, ça s'est un peu compliqué.
Notre mère a perdu la vie alors que je n'avais pas encore vu le jour. La
sage femme dû s'improviser chirurgienne pour m'extirper du ventre chaud
de ma mère.

Mais cela, vus l'avez compris, n'est que la versoin officielle. La réalité est
tout autres...

A
l'origine, bien avant que les mondes soient crés, il n'y avait
qu'ouranos et Phobos. Ils étaient des opposés l'un à l'autre. De leur
combat, Silver puis moi avons vu le jour. Silver incarna les glaces,
les froids, les faces lumineuses des lune et la pureté des froids. Moi,
je devins, les ténèbres, le gris, le mal ainsi que les faces cachées
des lunes.

Chacun d'entre nous possède une incarnation
terrestre. Pour Ouranos, il s'agit de Kally Death, pour Silver,
d'Orphen de Borian et pour moi d'Odians Death...

Par une nuit d'hiver, mes songes furent guidés par des souvenirs enfois vieux de plusieurs millénaire...

J'avançais
dans immence couloir noir et sombre. Une odeur d'eau croupie agressais
mes narines. J'entendais plus loin les cris d'une femme et des pleurs.
Je me sentais un peu court sur patte. Je me dirigeais vers les
hurlement qui me faisaient froid dans le dos. Ils me glaçaient le sang.
Une porte était entre ouverte. Je regardais à l'intérieur.

Une
femme se trouvait allongée sur le lit? Elle était en plein
accouchementse qui expliquait les hurlements que j'entendais. Il y
avait deux hommes autour d'elle. J'entrais dans la pièce.

La
jeune femme était d'une beauté sans pareille. Jamais je n'avais vu une
aussi belle femme. Sa beauté n'avait d'égal que sa cruauté.

- Maman...

Un premier enfant vint au monde. JE sentis une main se poser sur mon épaule. Je tournais la tete et vis mon père...

- papa...

Thanos. Il prit l'enfant dansses bras fier... J'entendais ses paroles.

- tu t'appèleras Phobos mon fils...

Ma mère avait encore des contractions. Elle mis au monde un autre enfant... Une fille. Mon père entra dans une fureure noire.

- Espèce de chienne je t'ai demandé que des males pas des putains!

Je vis mon père attrapé l'autre bébé et le balancer dans les bras du sage homme.

- appelez la Withim et envoyez la chez Yolm. Qu'elle soit élevé comme un homme cette garce.

Je
le vis attraper par la tignasse ma mère et la trainner sur le sol après
avoir confié l'enfant male à une nourice. Il me repoussa violament.

- Je t'avais dit de ne pas sortir de ta chambre! Garde ramenez se chien à sa place!

Il
me colla une rouste mémorable. Des larmes roulaient sur mes joues. Je
me debattais pour tenter de m'extirper des bras des gardes. J'y
arrivais enfin et courrais derrière mon père. Je poursuivais mon père
en appelant ma mère même dans la réalité. Je me pris le pied dans un
tapis et tombais à terre. Les gardes me tombèrent dessus et tentais de
m'imobiliser. J'hurlais après ma mère.

- Faites le taire par tous les moyens possible sauf la mort un jour il me sera utile.

Je
vis une gamine haute comme trois pommes débouler de nulle par. Une
petite blondinette que je n'avais jamais vu. elle se rua sur mes
parents et repoussa violament mon père avant de se jetter sur ma mère.
Elle la tua sans aucune pitier ma mère en l'égorgeant comme un cochon
et poignardé en plein coeur. Je me mis à hurler :

- MAMAN!!!!

Mon père attrapa la gamine par la tignasse et la balança aux gardes.

- faites en se que vous voulez elle est à vous! Laissez moi mon fils je vais lui apprendre les bonnes manières.

La gamine fut emporté. Lorsque je vis son postérieur je reconnu que s'était Trish, qui est aujourd'hui ma femme...

- Trish...

Mon
père m'entrainna dans ma "chambre" et me donna l'un de ses "cours"
musclé. Des plaies se formèrent sur moi. une fracture ouverte se forma
à mon bras et une autre à ma jambe.

- Ta mère n'a eu que se qu'elle méritait. Avoir mis au monde deux larves comme toi et ta soeur.
- Withim...

La
dernière image que j'eu fut celle de la porte qui se referma derrière
mon père. Il me prit violament par le bras et m'entrainna avec lui.

Suite à cette
remémoration, vous vous en doutez bien, je n’ai pu rester de marbre. Je
ne m’en rendais pas compte, mais mon père se servait de cette douleur,
la perte de ma mère, pour me monter contre celle qui avait mis un terme
à ses jours : Trish. Cette femme n’était autre que le seigneur des
glaces noires, mais elle était aussi celle que j’avais épousé.
Lorsqu’elle se présenta devant moi, sous la colère et la douleur de ces
souvenirs, je lui ai écrasé mon poing dans le visage. Quelque part, au
fond de moi, je ne regrette pas mon geste.

Quel fils digne de ce
nom peut laisser la mort de sa propre mère impunie ? Ma mère était
celle qu’elle était, elle avait beau me battre, me faire et me dire des
horreurs, il n’empêche qu’elle restera à jamais la première femme de ma
vie. Celle qui m’a mise au monde et élevé. Quelque soit ses tords nul
n’a le droit d’arracher une mère à son fils et encore moins devant ses
yeux.

Certains prétendaient qu’il ne s’agissait pas de ma mère,
mais de sa jumelle. Cela me fait sourire car le cœur et le sang ne
trompent pas. Ils pensaient savoir, mais ils n’ont su et vu que ce que
mon père a bien voulu leur montrer.

Je suis alors rentré chez
moi, dans mon palais des ombres. Je voulais me retrouver seul pour
tenter de remettre de l’ordre dans mes idées. Trish me rejoignit. En
posant les yeux sur elle je fus soulagé qu’elle n’ai rien bien entendu
mais pas vraiment par le fait que je ne l’ai pas blessé… La vraie
raison de mon soulagement, je m’en rends compte à présent, s’est que je
n’ai pas pris le droit d’arracher une mère à ses enfants et que je ne
l’ai pas amoché comme mon père le faisait avec ma mère. Je ne peux vous
expliquer pourquoi mais s’était ainsi.

Ma femme me fit des
avances… Pour la première fois, je n’en eu aucune réaction, aucune
envie. Quelque part cette remémoration m’a « refroidi ». Elle m’a
embrassé et caressé, mais je n’ai ressenti aucun plaisir ou aucunes
envies charnelles. Alors je suis parti, en quelque sorte chassé de chez
moi. Biensûr je voulais régler mes comptes avec mon père, mais j’aurais
pu être seul chez moi, j’aurais patiemment attendu de retrouver toute
ma tête avant de partir mener ma petite guerre personnelle.

Sur
le chemin, qui me conduisait à mon père, les paroles d’une chanson que
j’avais connue, il y a bien longtemps, hantèrent mon esprit :




Je ne parvenais pas
à m’en défaire. Ce n’est qu’à mon arrivée sur les terres du Trium Vira
que ces paroles quittèrent mon esprit. Je savais que Frédéric Jackson,
le Seigneur de cet endroit, était l’un des nombreux disciples de mon
père Thanos. J’étais également au courant qu’il avait permis le réveil
et le retour à la vie de ce dernier. Mon père s’était établi ici, je le
sentais au plus profond de mes entrailles. Je me dirigeais donc tout
naturellement vers le palais de Frédéric.

Tout en avançant, je
me demandais comment avais-je pu oublier mes origines ainsi que mon
véritable nom : Seth. Comment avais-je pu oublier ma mère que je
chérissais tant ? Je savais que sa violence envers moi n’avait qu’un
but, arrêter ma propre violence et le mal que je déversais de par les
mondes. Après tout, j’étais et je suis encore aujourd’hui le seigneur
de la noirceur, des enfers et du Mal absolu. On a toujours dit de moi
que j’étais l'engendreur de la confusion, qui crée tempête et orage
dans toute l'étendue du ciel. Et je dois l’avouer, c’est totalement
vrai.

Lorsque enfin j’arrivais à l’entrée du temple, une étrange apparition vint à moi . Je
la reconnu aussitôt. Je ne pouvais pas me tromper, je le sentais dans
mon cœur, mon sang, et mes gènes. Elle était aussi belle que dans mes
souvenirs.
- Maman…
Mes yeux devinrent larmoyants. Je voulus la
prendre dans mes bras, la serrer contre moi, mais je passais au travers
de cette vision éthérée. Mon cœur se serra comme rarement il ne l’avait
été.
- Oui, c’est moi mon fils…
- Mais comment… Je croyais… Tu es morte…
- C’est exact, je le suis, mais jamais ton père na trouvé et transgressé la sépulture que tu m’as offert mon fils.
Je me tournais vers elle. Je me revoyais bâtir seul son tombeau et placer le corps de ma mère dans son sarcophage.
- Pourquoi ne t’être jamais montré avant ?
- Tu ne te souvenais pas de moi, si je me serais montré cela t’aurait déstabilisé.
- Tu me manques tellement maman… Je devrais être mort à ta place et toi en vie… J’ai été incapable de te protéger…
-
Ce n’est pas important. Écoute-moi s’il te plais, je veux que tu sois
très prudent. Ton père n’a presque plus de moment de lucidité. Sois
méfiant et ne te fie pas à lui…
- Je te reverrais ?
- Personne ne
peut le dire mon fils… Mais je suis constamment avec toi, sois en
certain. Je te l’avais dit avant ma mort, jamais je ne te laisserais,
c’est toujours vrai aujourd’hui et ça le sera encore demain. Jamais je
ne pourrais te laisser mon fils. Sois en certain. Ne doute jamais de
mon amour pour toi quoi qu’en disent celles et ceux qui pensent savoir.

Sur ces mots elle tourna les talons. Puis elle s’éloigna avant de de nouveau disparaître. Les larmes roulaient sur mes joues.
- Je ne cesserais jamais de t’aimer maman…

Serrant
les poings, je pénétrais enfin dans le temple. J’en avais la gorge
nouée. J’entrais dans le naos. C’est là que je trouvais mon père. Il
était assis dans un fauteuil richement décoré…

Mon
père me fixait bien nstalé dans son fauteuil. Il avait les bras posés
sur les accoudoirs. Ses jambes étaient croisées. Devant lui se trouvait
une table. Je m'avançais vers lui sans un mot. Le silence était peusant
mais Thanos finit par la rompre.
- De retour à la maison mon fils? Tu n'es peut être que de passage Seth.
Je ne répondis pas. Je m'arrétais devant la table et le fixais.





Etonnament,
je ne ressentais aucune colère, ni aucune haine ou rancoeur envers lui.
Je fixais ses yeux intensément. Une immence tristesse se mit à
m'envahir. Elle était si grande que je finis par détourner le regard et
fixer le sol.




Jamais je n'avais ressenti une telle tristesse depuis la mort de ma mère.
-Aurais-tu perdu ta langue mon fils?
Je ne lui avais toujours pas répondu. Des souvenirs me gagnèrent peu à peu. Je revoyais ma mère me malmener.



Je me remémorais également ses paroles :

- Vois
cette douleur que tu ressens mon fils, comprends cette souffrance,
jamais tu ne dois infliger cela à un être qui ne t'a rien fait. Jamais
tu ne dois faire du mal pour le plaisir mon petit ange. Comprends le
bien... Je ne fais pas cela pour le plaisir, mais tu dois comprendre.
Tu n'es pas mauvais, mais à tout moment tu peux le devenir. Ne baisse
jamais ta garde et garde en mémoire cette douleur...


Je sentais une étrange douleur envahir mon coeur. Une voix semblant sortir de la bouche de mon père prit alors la parole.

-
Sache qu'à chaque fois que ta mère a levé la main sur toi, le soir,
Lune d'Or s'enfermais dans sa chambre en pleur et s'infligeait elle
même bien pire que se qu'elle t'avait fait subir afin de se punir elle
même. Ta mère t'aimait, comme elle aimait ta soeur.

Je me mis à de nouveau fixer mon père complètement surpris.




- Que t'arrive t'il Seth? Tu n'as pas l'air dans ton assiète fils. Quelque chose ne va pas?
Mon père s'était alors relevé de son fauteuil.



Instinctivement, je m'étais reculé de lui.
- si j'avais l'intention de te tuer, tu serais déjà mort mon fils.
Je baissais alors de nouveau la tête.



Tant
de choses me traversaient l'esprit à ce moment la que je ne comprennais
plus grand chose. Je n'en voulais pas à mon père de m'avoir torturé
physiquement et mentalement, de m'avoir battut, et je ne lui en voulais
pas non plus d'avoir essayé de me manipuler. La seule chose que je lui
repprochais s'était finalement de s'en être prit à mon frère Silver, de
m'avoir caché l'existance de ma soeur Withim, de ne pas m'avoir dit que
Phobos était mon frère et de ne rien avoir fait pour empécher la mort
de ma mère. Je n'étais pas non lpus furieux contre lui, loin de la, je
l'aimais comme un fils aime son père.

Thanos s'étaitapproché de moi. Il avait passé son bras sur mes épaules. Il m'entrainna vers les fenetres.



-
Rejoinds moi mon fils. Prends la place qui est tienne. Deviens mon bras
droit. Vois ces hommes comme ils te veulent pour dauphin.

Je regardais à l'éxtérieur du temple. Devant moi se trouvaient des milliers d'hommes.



Puis
m'avait entrainné en dehors du sanctuaire. Où que j'avais pu poser mes
yeux je voyais des centaines de milliers d'hommes, femmes et enfants
m'acclamer. J'en étais estomaqué.





Je n'en croyais pas mes yeux. Puis, de nouveau, mon père s'adressa à moi d'une drôle de manière.
- Vois par dela le visible. Vois l'invisible mon fils.
Je
regardais de nouveau la foule. C'est là que je m'apperçu que le nombre
d'ombre sur el sol était bien plus nombre que celui des êtres visible à
mes yeux. Je montrais la foule du bras en me tournant vers mon père.



Je rompais alors pour la première fois, le silence devant mon père.
- qu'est ce que cela signifie?
- Les foules ont besoin d'être encadrées mon fils. Les gardes sont la pour ça.
- Ils leurs dictent le comportement à adopter.
- Les mortels ont besoin d'être dréssés pour qu'ils restent à leur place.
Je baissais les yeux face à cette foule manipulée comme un jouet.



Des gardes vinrent alors autour de moi.



-
Douterais-tu de moi? Ou peut être est ce de ta femme que tu doutes.
Après tout elle a bien été capable de t'arracher ta mère. Inutile de le
nier. Je le lis dans tes yeux et au plus profond de ton coeur et de ton
âme. Tu ne vois plus cette garce de la même manière. Tu n'as plus de
désir charnel pour elle. Tu ne la vois plus comme ta femme, mais comme
la meutrière de ta mère que tu chérissais tant. Le nier serait me
mentir et tu le sais. Peu importe les raisons qui l'ont poussé à agir,
cette blondasse a tuer ta propre mère, et jamais tu ne pourras
pardonner un tel acte.

Je ne lui avais pas répondu. Je sentais que quelque par, au fond de moi, il avait vu juste et n'avait pas totalement tord.

Mon père me fit alors retourner dans son temple. JE le suivais bêtement comme une marionnette.

-
en parlant de ta mère, dis moi, où l'as-tu mise en terre? Je sais que
personne d'autr que toi, ne sait ou se trouve sa dépouille.

Lorsqu'il pronnonça ces mots, l'image de ma mère apparu dans mon esprit.



-
Ne lui révèle pas mon fils. En protègeant ma dépouille, tu as protégé
la lune d'or. Je n'ai aucune réincarnation terestre, et cela par ma
volonté. Tant que mon corps est intacte, je paux assumer mon rôle et
mes reponsabilités, même dans la mort. Si ton père s'empare de ma
dépouille, la lune d'or deviendra sienne. Le moment venu, je
reviendrais mon fils, tu as ma parole et je n'ai besoin de personne
pour cela. Je dois juste attendre mon heure.

Nous étions alors arrivés devant la grande table du NAos. Les gardes nous laissèrent.



- N'as-tu pas entendu ma question?
- Ne me réponds pas mon fils...
- Pourquoi veux-tu le savoir? Tu ne t'en es jamais soucié avant.
- J'ai besoin de son corps.
- Pourquoi?
- Je veux la lune d'or.

Cette dernière phrase me chatouilla légèrement. Je frappais dans la table et m'appuya dessus.



-
Alors c'est ça... Ma mère n'a jamais été pour toi autre chose qu'un
astre? Tu n'as jamais rien vu d'autre en elle qu'une source de pouvoir?

Mon père se mit à me rire au nez.

-
Et toi? Tu crois vraiment avoir aimé cette blondinette au carénage
handicapant? Non se que tu as surtout vu inconsciament et se que tu as
pris pou de l'amour s'est le fait que le froid endorme ta méchansté et
ta souffrance. Rien de plus.

- comment peux-tu parler de ma mère de la sorte...
- Je ne l'ai jamais aimé, ce n'est qu'une trainnée tout comme la putain que tu as épousé!
- s'est faux, j'aimais ta mère comme un fou n'en doute jamais Seth. J'aimais ta mère plus que tout.

J'avais saisit mon père à la gorge.

-
Ma mère n'a rien d'une trainnée, tu m'entends? Insulte, dénigre, et
maiprise qui tu veux mais ne le fait devant moi ni de ma mère, ni de
l'un de mes frère Ouranos et Silver tu m'entends?
- Se ne sont en rien tes frères.
- Dans mon coeur ils le sont.
- Tu n'as pas de coeur mon fils tu es Seth, le mal absolu.

Mon
père me brisa alors le poignet en utilisant uniquement la force de son
esprit. Cela me fit le lacher. Il retomba sur le sol sur ses pieds. Il
me saisit tout comme je l'avais fait et me souleva du sol comme si je
ne peusais rien. Il me plaqua le dos contre le mur. Il ne me tenait
alors qu'à une main.

- Où se trouve le cadavre de ta mère?
- je préfère muorir que de te révéler l'emplacement dela sépulture de maman.

Je
lui mit un violent coup de poing dans l'estomac. il me lacha. La force
de mon coup l'avais légèrement repoussé en arrière. Il tira alors son
épée hors du fourreau. J'eu à peine le temps de sortir la mienne pour
le parer.

- tu vas creuver dans d'attroces souffrances mais avant tu vas me dire ou est la cadavre de Lune d'Or!

Je m'étais alors mis à rire.

-
souffrir? tu n'as pas la moindre idée de la douleur que je ressent à
chacune de mes respirations. Chaque batement de coeur est un supplice
pour moi (c'est la première fois qu'il parle de se qu'il ressent à
cause de celui qu'il porte mdr). Rien ni personne ne peut me faire
souffrir d'avantage. Mourir se sera avec joie mais rassure toi,
lorsqu'enfin j'y passerais, jamais je ne remettrais un pied chez ls
vivant et nul ne pourra me contacter. quant à ma mère jamais tu ne
saura ou elle est!

Nos lames s'entrechoquaient. Sous la
puissance de nos coups, des éteincelle jaissaient du tranchant de nos
épées lorsqu'elles entraient en contacte. L'un comme l'autre nous
luttions avec acharnement.

-
voila qui est interessant, tu as reçus des cours de ce cher Ouranos. JE
reconnais son style obsolète de maniement des lames. Je vais enfin
m'amuser un peu. Cela va mettre un peu de piment dans notre entretien.
- J'ai dit ne pas être contre l'idée de périre, non que j'allais te facilité la tache.

Mon
père fit tournoyer sa lame au dessus de sa tête tout en me charngeant.
J'eu à peine le temps de le parer de mon épée. Son coup fut si violent
que ma rapièrecéda et que Thanos parvint à endomager mon armure malgés
ma parade. Il me blessa ainsi grièvement le torse.

- faiblierais-tu mon fils?

Je sentais ma tête commencer à me tourner.



De
droles de sensations m'envahissaient. J'avais l'impression que tout
tournait autour de moi. Je ne parvenais plus à trouver ma droite de ma
gauche. Je repoussais mon père du plat du pied violament. Je tournais
sur moi même et l'attaquais de plus belle. J'avais énormément de misère
à tenir sur mes jambes. Thanos parait chacun de mes coups comme s'il
savait de quel coté et comment j'allais attaquer. Mon père finit par me
faire perdre ma lame qui tomba sur le sol et se brisa. Une intense
douleur me traversa de nouveau le torse. Un morceau de métal m'avais
transpercé le coeur. Du sang coula de ma bouche. J'eu le souffle coupé
sous la douleur. Je tombais un genoux à terre.

Epée en main, mon père m'attaqua de nouveau. J'interceptais sa lame avec le plat de mes mains.

- Ne me vois pas comme ton père père mon fils,vois moi comme un ennemi. Je t'en conjure, il en va de ta survie.
- je ne peux pas...
- Fais le Seth...Fais le mon fils... tu n'as pas le choix... se sera toi ou moi...
- Qu'est ce que tu ne peux pas? Me battre? C'est une évidence!
- N'esite pas fils, il en va de ta survie...
- tu es mon père... Je ne peux pas...

Des larmes semirent à rouler sur mes joues. Je lui fis lacher son arme. Je roulais sur le coté sur le coté avant de me relever.

- crois-tu que cela va m'empécher d'agir?

D'un
simple geste dela main il dirigea une violente déflagration qui me
balaya littéralement. Je tombais inconscient sur le sol. Je ne
cherchais pas à reprendre conscience. Je voulais que tout cesse
maintenant. Mon père se dirigeait à présent vers moi. Je pensais que
cette fois j'allais enfin être détruit et cette fois définitivement.
Les larmes n'avaient pas césséde couler sur mes joues.




- Relèves toi mon fils...
- Seth debout! Ne le laisse pas t'avoir ainsi!
- Oh, le petit bébé à ça maman n'en peut plus?


Mon
père me fit ensevelir sous les laves noires. Je sentais la chaleur me
bruler et ma peau à fondre lentement. Cette fois, s'était vrai,
j'allais enfin être libéré de mon existance... Mais s'était sans
comptersur les miens. Ma jeune soeur, Withim, qui incarne les laves
universelles, apparu uniquement dans mon esprit.



-
Ne le laisse pas t'avoir mon frère. Relève toi. Ne lui fait pas le
plaisir de courber l'échine face à lui face à lui. Je sais que cela
m'est facile à dire puisque pour moi mon père était Yolm. Je ne te
demande pas de le mettre à mort, mais de ne pas plier et de te relever.
s'il le faut puise en moi ta force mon frère...
Une
sphère se forma devant le monticule de lave noire. Elle traversa la
masse informe pour gagner mon corps. Une douce chaleur se mit à
m'envahir. Les laves ne me brulaient plus.

J'entendais au loin
les pas de mon père se diriger vers moi. Le bruit de ses pas était très
vague. Je sentais ensuite une main se poser sur la mienne. Malgrés que
l'énergie était très vague, je reconnus celle de mon demi frère ainé
Sesshoumaru, également connu sous le nom de Sebastian.- Sessou...


-
Silver m'a montré se que devait être un père... Il m'a fait ressentir
des choses que je n'aurais jamais imaginé. Je sais que toi commz moi
nous sommes incapable de tuer notre père. quelque soit ses actions,
c'est plus fort que nous, nous l'aimons. J'ai longtemps cru que les
coups étaient un signe d'affection. aujourd'hui, je sais que s'est faux.
- tu es... mort...
-
Oui, par la faute de notrs père, mais je ne lui en veux pas. Ne le tue
pas, mais ne te laisse pas tuer de sa main... J'aimerais un jour te
connaitre...
- Lune noire... Silver va te tuer tu es ici...
- je suis déjà mort, je te le rappèle...

- Lève toi
mon oncle. Ce n'est pas ainsi que tu m'as élevé. Regarde moi, j'ai tout
perdu, on m'a tout prit et cela à chacune de mes vies. Pourtant je suis
encore là. Ne baisse pas les bras.

Une
douce lumière me guida chaleureusement vers le chemin de la conscience.
Je la reconnu aussitot, il s'agissait de mon élève, Eloan...


Il
s'agissais du jeune Orfen de Borian et de sa version du futur. Ils
étaient les fils d'Orphen de Borian... Ils avaient chacun l'un de leur
bras étrangement illuminé. L'un s'était le droit, et l'autre le gauche.
Ils agissaient tel des reflets d'un miroir et tendaient leur bras vers
mon père en incantant. Par leur bras de "démon" ils absorbaient
l'énergie vitale de Thanos. Ce dernier se tourna vers eux furieux.

-
Que croyez-vous misérable mortels? Que vous allez venir à bout de moi
aussi facilement. Je suis un dieu non un débutant espèces de cancres!
-
Un dieu n'existe pas par son statut d'immortel, mais par son coeur et
son âme. Hors il se toruve que tu n'as aucune de ces deux qualités.
- Tu n'es donc certainnement pas un dieu. Rassure toi nous ne pouvons pas d'anéantir.
- Mais nous pouvons très facilement t'affaiblir.
- tu as souhaité faire de nous des monstres...
- A toi d'en payer le prix aujourd'hui.
- Sache qu'on ne se frotte pas à nous impunément.
-
Vous n'etes que de misérables insectes. Des résidus de fausse couche,
des dejection humaines voilà se que vous etes. Vous n'etes rien de
plus. Je vais vous écraser comme des punaise!

Lorsque
je vis mon père s'appréter à se jeter sur les deux jeunes hommes, je me
relevais péniblement. Je tenais à peine sur mes jambes mais malgrés
tout je lui barrais la route.

- tu ne leur fera rien du tout papa...
-
Oh si, je vais les faire souffrir comme personne n'a encore jamais
souffert. Lorsque j'en aurais finit avec eux, ce sera sur ton cas que
je me pencherais et je finirais par ton très cher frère, Silver.
Lorsque je jugerais qu'Ouranos a assez souffert, je commencerais par
prendre la vie de ma soeur Gaïa, et ce n'est qu'en dernier que je
prendrais la sienne.
- Je ne te laisserais pas les toucher. Tu ne lèveras jamais plus sur la main de mon frère.

Je
m'étais alors précipité sur lui une dague à la main. L'un comme l'autre
nous n'avions plus de force. Lorsque je le percutais, nous tombions
tout deux à terre. Je me trouvais alors au dessus de lui. Ma dague
était posée contre son coeur. Une simple pression et s'en était fini de
mon père. Je sentais dans mon bras la présence de mon demi frère ainné
Sessou. Une partie de lui était toujours là malgrés qu'il subissait
milles tourment dans les salles de torture du temple. Malgrés se qu'il
subissait en ce moment même par la faute de Thanos, tout comme moi, il
était incapable de mettre à mort notre père. Des larmes roulaient
toujours abondament sur mes joues, mais elles étaient à présent de
sang. Je me laissais tomber lourdement sur le sol. Je pris alors mon
père dans mes bras et le serrais contre moi. Je savais que les jeunes
Orfen continuaient d'absorber l'energie vitale de mon père malgrés la
douleur insoutenable que cela engendrait pour eux. Ils ne montraient
absolument rien. Rien n'était perceptible sur leur visage et dans leur
énergie.

- Je ne peux pas papa... Je suis désolé... Mais je ne
peux pas te tuer... Je ne peux pas te prendre la vie... Je croyais
pouvoir le faire mais je me rends compte que j'en suis incapable...
-
Fais le mon fils... Qu'enfin je ne nuise plus... Qu'enfin je ne puisse
plus te faire du mal, à toi et à ton frère Sesshoumaru et à ta mère
Gaïa... Prends moi la vie mon fils ou Silver et Ouranos le paieront...
- J'en suis incapable papa... Pardonne moi...

Je
pleurais à présent comme un enfant. C'est alors que je ne prétais plus
attention à rien que le jumeau de ma soeur Withim apparu derrière moi.
Phobos s'empressa de me transpercer le dos d'une lance empoisonée.
L'extrémité de la lance transperça le coeur de mon père. Le poison en
plus de me tuer à petit feu m'empéchait dorénavant de changer de corps
ou de le quitter. Je me mis à crier après mon père sans me soucier de
Phobos.

- Papa!!! PAPA!! DIS QUELQUE CHOSE PAPA JE T'EN PRIE! OUVRE LES YEUX JE T'EN SUPPLIE PAPA!

Du sang coulait abondament de sa bouche.

-
j'aime ta mère mon fils... N'en doute jamais... Je t'aime mon fils,
tout comme j'aime ta soeur Withim et ton frère Sesshou... Ne doute
jamais de mon amour pour vous trois...

Sur
ces mots, les yeux de mon père se refermèrent définitivement. Il avait
rendu l'âme... Je me mis à pleurer comme un nourrisson en le serrant
contre moi. Je me balançais lentement sans le lacher. Les larmes de
sang qui roulaient sur mes joues étaient devenue incessantes.
J'enfouissais mon visage dans les cheveux de mon père.


-
Papa... reveille toi... Ne me laisse pas tout seul... Je t'en supplie
ne me laisse pas... Ouvre les yeux... S'il te plai papa... Ne
m'abandonne pas... Pas encore... Ne me laisse pas tout seul encore...
-
Ce lache est enfin mort. Sa va être ton tour Seth. tu es la honte de la
famille. Grace à toi, ta réincarnation terrestre, cette larve d'Odians
Death perdra lui aussi la vie et il ne te sera plus possible de revenir.

Je
ne me souciais absolument pas de Phobos. Je sentais l'infime partie de
mon demi frère tenir lui aussi notre père contre lui. Sa douleur et sa
tristesse était aussi grande que la mienne. J'étais complètement perdu.
Je me sentais pour la première fois orphelin. Je perdais totalement
pied à la réalité. Je n'étais plus qu'un enfant qui serrait le corps
sans vie de son père contre lui. L'infime partie de Sesshou qui se trouvait en moi, me quitta et regagna son corps torturé.

Le
message de Black Pearl me parvint alors ainsi que deux cristaux. Un
pour moi et un pour le corps sans vie de mon père. Le message disait :

"Seigneur
Seth, si vous recevez ce message, s'est que thanos n'est plus et que
vous si. Je pense que vous souhaiterez que la dépouille de votre père
repose près du cristal ou se trouve celle de votre mère. Vous aurez
donc besoin de ceci pour pouvoir pénétrer dans L'arche."

Je
ne prétais pas non plus attention à ce message. Mon frère Phobos,
s'apprétait à me donner le coup de grace et je ne réagissais absolument
pas. Je n'étais plus qu'un enfant dans le corps d'un adulte.

Je
ne me souciais plus de rien. Tout se que je voyais s'était mon père
mort dans mes bras. Je ne prétais pas à attention, ni à la lance que
j'avais dans le corps, ni au poison qui envahissait mes veines et
encore moins à mon frère qui se dirigeait vers moi lame en main pour me
trancher la tête.

Je serrais mon père contre moi. Ma douleur
était telle que je dégageait une aura noire autour de moi. J'étais une
nouvelle fois seul, orphelin d'un père, que, quoi qu'en pensent ou dise
les autres, je l'aimais bien plus que ma vie. J'aurais tout donné sans
aucune hésitation pour qu'il me revienne. J'aurais tout plaque sans
aucun remors pour avoir mes parents près de moi... Ma mère avait été
tuée devant moi alors que je n'avais que six ans... Je n'avais pas pu
la défendre et pourtant je l'aurais voulu plus que tout, et à présent,
des millénaires après, s'était mon père qu'on m'arrachait. Il ne
manquait plus que l'on me prenne l'un de mes frères, Silver ou
Ouranos...

Ma tristesse était si grande que je n'avais plus
qu'une envie, partir. Plus rien n'avait d'importance pour moi. Je ne
portais déjà pas le monde en mon coeur, mais la je m'en moquais
totalement.

Pour la première fois, mon masque tomba totalement.
Jamais je n'avais grandi, jamais je n'avais été adulte, seul mon corps
avait vieillit, mais au fond de moi j'étais resté le même que le jour
de la mort de ma mère. Toute ma douleur que j'avais dissimulé depuis
des millénaires se mit à ressurgir.

J'enfouissais mon visage
dans les cheveux de mon père sans le lacher. Mes larmes n'avaient
céssée de couler. Je voulais ne voulais plus rien avoir à faire avec
qui que se soit. Ils pouvaient bien tous aller au diable, cela ne
m'importait plus dorénavant. Je voulais que l'on me laisse seul, avec
ma douleur, avec mon père.

-
Tu n'es qu'une larve Belial ou Seth, enfin peu importe ton nom. Regarde
toi, tu pleures le corps d'un être qui ne t'a jamais aimé. Tu pleures
la mort d'un lache.

Phobos
était à présent devant moi. Je ne réagissais pourtant toujours pas. Il
avait fait apparaitre dans sa main l'alliance que j'avais à mon doigt.
Il l'a brisa juste devant mon nez, mais cela ne me fis aucunement
réagir.

- Qu'est ce que je
disais, même cela ne te fait pas réagir. Plus rien ne compte pour toi.
Je me demande vraiment pourquoi tu existes encore. Rassure toi, je vais
abréger tes souffrances.

Mon
frère fit fondre mon armure qui n'était plus qu'une masse liquide et
informe sur le sol à présent. Il leva sa lame vers les cieux.
Lorsqu'elle s'abatit sur mon cou pour me le tranche, un bruit de métal
avait retentit. Ma réincarnation terrestre, Odians Death, était apparu
et avait paré le coup de mon frère de son épée.



[url=]
[/url]Odians était tout en armure sur son cheval d'Onix.

- Tiens, tiens, Odians, tu es obligé de venir en aide à mon frère. Depuis quand fais-tu dans les cafards?
-
Depuis que tu te sers des autres pour m'atteindre moi. Rassure toi, je
n'en aurais pas pour longtemps avec toi. Tu ne souffriras presque pas
car les insectes dans ton genre, on ne perd pas son temps à jouer avec,
on se contente de les écraser.
- Te voila bien prétencieux jeune coq. Tu n'es qu'un mortel, dois-je te le rappeler?
- Regarde mieux.

Tout en arborant un légé sourire, mon frère lui montra la garde de son épée. Un symbole très ancien s'y trouvait.









Il portait la seule lame capable d'éliminer définitivement un dieu par une simple blessure. Le visage de mon frère se figea.


- Comment est-ce possible... Où as-tu eu cette épée?

-
Je crainds hélas que tu ne le sauras jamais Phobos. Cette fois tu ne
peux t'en sortir. Meurs en homme et défends toi, ou péris en lache et
courbe la tête devant ton seigneur.


Odians me désigna d'un signe de tête tout en prononçant ces paroles. Phobos eut un mouvement de recul horrifié.


- Je reviendrais par ma réincarnation terrestre...

- Ne prends pas Uryel pour un imbécile. Mon frère ne te permettra jamais de revenir.


Avant
que Phobos n'ai le temps de réagir, Odians lui trancha la tête d'un
mouvement rapide. Au contacte de la lame, le corps de mon frère devint
totalement de cendre. Ma réincarnation terrestre rangea son épée dans
son fourreau et posa un genoux à terre devant moi. Il posa sa main sur
mon front.








-
Seth, mon ami, tu ne dois pas rester ainsi ici. Il faut extraire la
lance et te soigner. Tu es empoisonné... Désormais il t'es impossible
de changer de corps ou de quitter celui-ci. Le temps presse mon ami. Il
faut vite régler ce problème ou celui que tu portes sera de nouveau
libre et aura tout le loisir de détruire Gaïa.

- Va t'en. Laisse moi.

- Non, je ne te laisserais pas.


Je le repoussais alors violament.


- Laisse moi! va t'en! je vous déteste tous autant que vous etes! Laisse moi tranquille...

-
Je ne prendrais pas en compte se que tu viens de me dire mon ami, car
je sais que tu souffres. Je ne peux comprendre cette douleur car j'ai
la chance d'avoir mes deux parents près de moi. Mais je sais une chose,
s'est que si je perdais l'un d'eux, ou Sekmeth, Uryel, Jade ou notre
soeur Cynéan, je réagirais probablement comme toi avant de me donner la
mort.

-
JE t'ai dis de foutre le camp! Dégage! tu n'as rien à faire ici! Va
t'en! Oublie moi! Belial est mort et ne reviendra jamais! Vous l'avez
tué! Dégage!


Sur
ces mots les cristaux que m'avait envoyé Black Pearl pénétrèrent mon
coeur et celui de mon père. Dans un halo de lumière, mon père et moi
avions disparus.

Nous étions réapparu dans l'Arche...