Je ne veux plus me battre pour des choses futiles
Mais je viens d’apprendre que rien n’est inutile
Malgré des dires qui, a encaisser, ne sont pas facile
Je me rends comptes que le chêne est loin d’être fragile.
Je ne tomberais pas maintenant
Ma vie est faite de chose haletante
Je ne flancherais pas tant que le levant
Pointera au matin contre tout venant.
Je me suis rendu comptes du mal de certaine pensée
Mais ne croyais-je pas cela utile pour avancer ?
Très haut par le passé je suis monté
Il était donc normal que la chute soit lente et incontrôlée
Le pire dans cette histoire est que je n’étais pas la seule à sombrer
J’ai entraînée avec moi ceux que, plus que tout, j’aimais
Mais maintenant mon choix est fait. Me battre encore pour une vérité
Je reprends la place que je n’aurais jamais dû quitter
Telle la sentinelle à l’entrée de la forêt
Droite et fière je suis de nouveau armée
Ma conscience équivaut à ma pensée
Le chêne se dresse de nouveau car chez lui c’est inné.
Que celui qui me défit n’est pas peur de mourir
Car comme un poison je le ferais souffrir
Mais s’il s’approche des jeunes arbres pour les anéantir
Dussé-je me brûler avec mais il devra périr.