Les Anges de Faelle
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Les Anges de Faelle

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 Petite Légende sans prétention

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Kitarian
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Kitarian


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MessageSujet: Petite Légende sans prétention   Petite Légende sans prétention Icon_minitimeLun 2 Avr - 13:06

Une ancienne légende parle d'une malediction posée sur une jeune femme, voici son histoire...
(inachevé)
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Kitarian
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Kitarian


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MessageSujet: Re: Petite Légende sans prétention   Petite Légende sans prétention Icon_minitimeLun 2 Avr - 13:15





L'histoire que je vais vous conter est difficile à croire et encore plus à comprendre...

Mais prenez place autour du feu. Venez ne soyez pas timides, asseyez-vous. Un peu de patience que diable! Écoutez à présent.


Une jeune femme dormait depuis des siècles sur une stèle de marbre. Le
temps l'avait statufié, attendant enfin l'heure de son réveil, elle
ressassait des souvenirs de sa vie passée.


***


Il y a bien longtemps, une jeune femme donna sa vie pour sauver celle de son frère qui était de huit ans son aîné. Ils vivaient dans un petit village du
royaume des Miroirs du Double. Ce royaume se trouve plus au nord dans
Faelle.

La vie y était paisible et bientôt le frère de la jeune femme deviendrait père. Le village était en pleine effervescence, la fête des moissons approchait. La saison avait été propice aux récoltes qui étaient abondantes.

La jeune femme attendait un heureux évènement. Elle était marié à un mage, Fly Death.


Le soir venu, l'animation de la journée disparaissait peu à peu. La nuit
tombée, tous les villageois rentraient dans leurs demeures. la vie du
village semblait s'éteindre. Euls restaient dehors la jeune femme et
son frère. Ils coupaient du bois pour l'hiver qui s'annoçait rude et
précosse. Derrière eux un buisson s'animait au grés du vent. Soudain,
leur chien s'enfuit dans les bois. L'homme criait à sa soeur qui
commençait à partir à sa recherche :


- Rentre donc, tu vas prendre froid Lotë (blanche). Je vais le chercher!

Sur ces mots, il couru dans la forêt. La jeune femme préférait attendre le

retour de son frère pour rentrer. Avait-elle eut un pressentiment? Nul

ne le sait, toujours est-il qu'au bout de quelques instants un cri
perça la nuit. Le coeur de Lotë se serra et son estomac se noua.
C'était la voix de son frère, elle se précipitait dans la forêt. Elle
découvrait son frère étendu au sol, inconscient. Elle se jetait sur
lui, lui tapotant le visage, elle répétait sans cesse :

- Réveil toi! Tu n'as pas le droit de me faire ça! Debout! Lève toi!

Après quelques instants, l'homme se réveillait enfin. Lotë le serrait dans
ses bras. L'homme s'en dégageait et scrutait les bois. Il cherchait à voir quelque chose.

- Je t'avais dit de rentrer!! Finit-il par lui dire.
- Mais tu as crié et... Que cherches-tu? Que s'est-il passé?
- Quelqu'un ou quelque chose... Rentrons! La forêt est bien trop
silencieuse. Je n'aime pas sa. Nous chercherons notre chien quand le
jour sera levé.

A peine eut-il fini sa phrase que deux "hommes" leurs tombèrent dessus. Le premier immobilisait la jeune femme et le second son frère. Ce dernier se débattait comme un diable, mais rien n'y faisait, il ne parvenait pas à se dégager de l'emprise de son assaillant. La jeune femme terrorisée, ne bougeait pas. Elle regarder son frère sans dire un mot. Elle comprit que pour elle s'en était finit. Elle eu soudain une douleur atroce au cou. Elle sentait son assaillant lui mordre le cou, lui dérobant ainsi sa vie et son sang. Elle sentait ses forces l'abandonner. Voyant son frère s'effondrer au
sol, elle appela le Diable, hurlant son nom. Celui-ci écouta la prière
de la jeune femme.

- Si tu laisse la vie sauve à mon frère, dit-elle, Je m'offrirais à toi et te donnerais mon âme.

Le Diable ne pu refuser une telle offre, laissant la vie sauve à son
frère, il saisit la jeune femme agonisante dans ses bras et l'emportait
dans son antre. Quand elle reprit connaissance, il lui dit :

- On devra dorénavant t'appelé Dame Sigil Agar (lame ensanglanté). Tu es
morte. De ton ancienne vie tu ne te souviendras que du jour de ta mort.

Il riait d'un ton méprisable.

- Tu es devenue une chasseuse d'âme. Tu t'en nourrira et tu aimeras
donner la mort. Je t'enseignerais ce qu'il te faut savoir, mai n'oublie
pas, tu es à moi!

Le Diable avait été prévenus de l'existence de cette jeune femme par un ennemi de Fly Death : Kervanor. Ils avaient mis au point ce stratagème ensemble pour s'emparer d'elle.

Il enchaîna Dame Sigil Agar. Celle-ci ne se laissa pas faire, sa volonté était encore là. Le Diable savait qu'il la briserait, elle la laissa quatre jours dans un cachot, sans boire ni manger. Il lui fit perdre son enfant. Quand il revint la voir au matin du cinquième jour, la jeune femme n'était toujours pas en son pouvoir. Décidé à obtenir ce qu'il voulait, il la battait pendant deux mois. Jour et nuit, il ne cessait jamais et prenait plaisir à l'entendre crier sous les coups de son bourreau. Le mois suivant, la volonté de la jeune femme commençait à disparaître. Afin qu'elle lui soit dévouée complètement, les mois qui suivirent, il la viola. Les nuits passaient au rythme des viols de plus en plus violents du Diable. Il prenait plaisir à souiller la jeune femme, chacun de ses cris était pour lui, une douce mélodie. Deux ans passèrent et la jeune femme lui était complètement dévouée. Il pu alors commencer son enseignement.

Il lui enseigna pendant des siècles toutes les ruses possibles pour s'emparer d'une âme. Il la conditionnait pour que seule la colère, la haine et la douleur lui soient agréables. Il lui apprit le maniement des armes, devenue une guerrière aguerrie, maîtrisant parfaitement l'art du combat, il lui apprit l'art de la magie. Elle assimilait parfaitement et rapidement toutes les facettes de la magie. Entre les mains du Diable, Dame Sigil Agar devint une arme redoutable. Ce dernier ne cessait de lui répéter qu'elle lui
appartenait et qu'elle ne devait jamais l'oublier. Durant son apprentissage, elle tua, dévora et massacra sans aucun regret.

Une fois son apprentissage terminé, il voulut la lâcher parmis les vivant.
Mais son époux de l'époque, Fly Death parvint à la retrouver. Voyant
son état, il l'endormit dans les Abysses du Désespoir, le temps de
trouver comment la tirer de ce mauvais pas. Mais le diable veillait. Il
lui jeta un autre sort pour qu'elle ne se réveille qu'à l'approche
d'une proie.
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Kitarian
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Kitarian


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MessageSujet: Re: Petite Légende sans prétention   Petite Légende sans prétention Icon_minitimeLun 2 Avr - 13:16

[url=]Petite Légende sans prétention 02mb5[/url]





***


Dame
dormit pendant cinq milles ans. Elle fut réveillée par une inconsciente
qui s'était aventuré en ses terres: le Jeune Prêtresse de Gaïa, Féa.
Cette dernière s'était égarée dans les abysses et avait alors pénétré
involontairement dans les Abysses de Dame Sigil Agar.

Féa
s'avançait en ce lieu qui lui était jusqu'alors inconnu. Elle passait
devant une statue de femme ailée. Elle trônait sur une stèle de marbre.
Féa s'y arrêta quelques instants pour la contempler, puis, elle reprit
sa route.

L'intrusion de la jeune Prêtresse réveilla la
"Chasseuse d'Âmes", qui revint alors à la vie. Dame Sigil Agar, tirée
ainsi de son sommeil, se releva de sa pierre et suivait discrètement la
jeune intruse. La faim se faisait sentir pour la créature. Agacée par
l'intrusion de Hisië, Dame l'attrapait à la taille, la tournant vers
elle, Dame lui lançait :

- Que viens-tu faire dans mes abysses misérables mortels?

Surprise
de se retrouver face à la jeune femme aux ailes plus noires que la
nuit, la Prêtresse de Gaïa ne savait que répondre. Se dégageant de la
jeune femme ailée, elle dit :

- Pardonnez-moi, mais j'ignorais
que ce lieu était votre demeure. Pardonnez-moi de cette intrusion. Cela
ne se reproduira pas à l'avenir.

Laissant l'étrange jeune femme,
Féa commençait à partir. Dame rattrapait l'intruse par le bras, serrant
celui-ci de plus en plus fort, elle dévisageait la jeune femme.

-
Crois-tu que t vas t'en tirer ainsi? Tu oses pénétrer dans ma demeure
et tu pense que je vais te laisser partir! Donne-moi une seule bonne
raison de t'épargner, alors j'envisagerais peut-être de te laisser la
vie sauve.

Dame Sigil Agar était à la fois emprise à une colère
noire et à la joie d'être enfin reveillée. Étrange mélange de
sentiments contradictoires, elle semblait amusée de la situation.
Brusquement, surgissant de la brume, une autre jeune femme arriva :
Edelgran, la Prêtresse Atlante. Assise sur sa monture, elle se
dirigeait au galop vers les deux femme.

Elle avait ressenti que son amie était en danger, partie à sa recherche depuis trois lunes, elle l'avait enfin retrouvée.

- Lâche la! Si tu la touches, ta vie s'arrêtera instantanément!

Dame regardait la nouvelle arrivant en se disant

- Une autre âme à fourvoyer!

Elle souriait sournoisement.

-
Ma vie s'en est allée, il y a bien longtemps. Comment peux-tu prétendre
vouloir me prendre se que je ne possède pas? Regardant la jeune femme
qu'elle tenait par le poignet et continua : Elle s'est introduite chez
moi, elle devra donc en payer le prix! Tu ne serais pas intervenue, je
lui aurais peut-être laissé la vie sauve, mais à présent j'ai pris ma
décision. Elle ne quittera pas mes Abysses avec son âme et encore moins
vivant! Mais j'y pense, tu as peut-être quelque chose à me proposer en
échange de cette catin?

La "Chasseuse d'Âmes" avait à présent
son bras autour de la gorge de Féa, prête à lui briser la nuque. Elle
tenait la jeune femme entre elle et la nouvelle venue. Sans attendre de
réponse, Dame murmurait une incantation à l'oreille de la première
venue. La jeune Prêtresse tentait de résister, mais ses forces
l'abandonnaient. Elle succombaient peu à peu à son pouvoir, bientôt
l'âme d'Hisië serait sienne!

Edelgran prononçait alors une
incantation et dressait son épée vers le ciel. Elle foudroya ainsi la
rebelle par un éclair descendu des cieux :

- Je ne peux peut-être pas te tuer, mais je peux te rendre ton immortalité insupportable!

Un
rayon de lumière toucha Féa, éblouissant du même coup la créature. La
Prêtresse en profitait pour échapper de ses griffes et couru jusqu'à
son amie.

- Merci, sans toi...

La Prêtresse Atlante tendit la main et hissa Féa derrière elle :

- Partons!

Furieuse, Dame Sigil Agar se mit au travers de leur route :

-
Penses-tu réellement m'effrayer par tes menaces? Tout ce qui est
insoutenable pour vous, misérables mortelles, est doux pour moi. Mais
soit! Je vous laisse partir, mais je te préviens, un jour j'aurais
l'âme de cette traînée! Ce ne sera peut-être pas tout de suite, mais
j'attendrais patiemment que vienne le moment.

Elle ricanait.

-
Quand j'en aurais fini avec ta catin, je prendrais les âmes de tous les
êtres qui te sont chers. Je prendrais ton âme en dernière. De cette
façon, tu souffriras comme tu n'auras jamais souffert! Tu en viendras
même à me supplier que j'abrège tes souffrances.

Dans un épais brouillard, Dame Sigil Agar disparu.

- Foutaises et moqueries que de telles paroles!

Sur ces mots, Edelgran lançait son cheval au galop et quittait, accompagnée de Féa, ce lieu sordide.



***




Décidée à
combler sa faim, Dame partait en direction de la forêt à la recherche
d'une âme à dévorer. Il faisait nuit, la lune éclairait les bois. Une
lueur attirait l'attention de la femme ailée. Elle se dirigeait vers
celle-ci et fut éblouie par la lumière d'un feu de camp. Ayant horreur
de la lumière. D'un geste de la main, elle l'éteignit.

- Voilà qui est bien mieux.

Autour
de ce feu de camp, se trouvait un homme assis sur une souche. Surpris
de voir son feu s'éteindre, l'homme le rallumait. Agacée par l'homme
qui venait d l'allumer de nouveau, Dame sortait de l'ombre et d'un
souffle gelé, elle glaçait le feu. Retournant dans l'ombre, elle
attendait le bon moment pour sauter sur celui qui était devenu sa proie.

L'homme cherchait à percer l'obscurité du regard, il lançait à qui veux l'entendre :

- Qui est là?

Sortant de la nuit, la jeune femme lui répondit :

- Vas-tu cesser de faire de la lumière là où il n'en est nul besoin?
- Pourquoi? Aurais-tu peur de la lumière?

L'homme s'appuyait contre un arbre et allumait une pipe. Tirant quelques bouffées, il continua:

- Joins toi à moi pour que nous fassions plus ample connaissance.
- Je n'aime que l'ombre. Quant à discuter avec toi, je n'en ai que faire. C'est ton âme que je désire!

L'homme se mit rire à rire en entendant de tels propos.

- Mon âme? Parce que tu penses que je vais te l'offrir?

Il
posait sa main sur son épée, il se tenait prêt à la brandir si le
besoin s'en faisait sentir. Dame, d'un signe de tête la fit disparaître.

-
Pour qui te prends-tu pour oser te moquer ainsi de moi? tu n'est qu'un
mortel, ton âme je te la prendrais que tu le veuille ou non!

Sur ces mots, elle se rua sur l'homme, le plaquant ainsi au sol.

- Tu penses pouvoir t'emparer de mon âme, mais e suis un chasseur de vampire et je sais comment te vaincre!
-
Tu te méprends humain! Je ne suis as celle que tu crois. Ton crucifix,
ton armure et tes connaissances te seront inutiles face à moi! Je ne
crains pas la mort car j'ai déjà perdu la vie. Je me moque de ton sang
et de ta misérable carcasse. J'en veux à ton âme t'ai-je dit!

La jeune femme se mit à rire :

- Cette fois c'est toi la proie, toi qui est chassé et non plus le chasseur.

L'homme se dégageait et saisit une bûche encore enflammée. L'éblouissant de ses flammes, il maintenait Dame à bonne distance.

-
Tu penses pouvoir m'empêcher de prendre se que je suis venue chercher?
Ce n'est pas avec un simple bâton de braise que tu parviendras à me
contraindre à renoncer.

D'un geste de la main, elle fit venir du vent qui éteignit la bûche.

- Mais fini de jouer à présent! Ton âme sera bientôt mienne!

Elle
se ruait de nouveau sur l'homme, le projetant ainsi de nouveau au sol.
Il perdit alors son morceau de bois. La jeune femme lui sautait dessus,
lui bloquant alors les bras et les jambes. L'homme était à présent à sa
mercie. Elle s'apprêtait à savourer son repas. Après autant d'années
de sommeil, elle allait enfin se restaurer. Bien décidée à ne pas se
laisser faire, d'un coup de tête, l'homme lui fit lâcher prise.

- Je ne veux pas me battre contre toi, mais tu m'y contraints! Je ne désire pas te faire de mal...

Prit
de remord pour l'avoir frappé, l'homme lui tendait la main pour l'aider
à se relever. Dame Sigil Agar saisit celle-ci et tirant d'un coup sec,
elle le fit tomber à terre. Le toisant du regard, elle lui lança :

- Tu ne veux pas me faire de mal? Qu'à cela ne tienne! Ce sera amplement plus simple pour moi de te dérober ton âme!

Elle s'écartait pour le laisser se relever. Elle se tenait prête à lui sauter à la gorge au moindre faux mouvement.

- On m'a toujours dit de ne pas jouer avec la nourriture mon ami, mais pour toi je ferais une exception!
-
Comme tu voudras, mais je ne me laisserais pas faire. Pourquoi vous
empennez-vous à moi? J'ai bien le droit à une explication si je dois
mourir...

L'homme ne se reconnaissait pas. D'ordinaire, il
n'aurait pas hésité à la tuer. Mais cette fois tous lui semblait
différent. Quelque chose, en lui, l'empêchait d'agir.

Étonnée de
le voir se laisser faire, la "chasseuse" s'énervait. Elle l'attrapait
par le col de sa chemise et le plaquait contre un arbre.

- Tu désires tant mourir pour me provoquer?
- Je ne te provoque pas. Je me sens seul, J'aime avoir de la compagnie. J'aimerais faire plus ample connaissance.
- Mais pour qui me prends-tu? Je ne suis pas une catin! Je ne suis pas de celle que l'on paye pour avoir. Il faut me mériter!

Elle
le tenait à présent par le cou et l'étranglait. D'un geste brusque,
l'homme lui fit lâcher prise. Il l'a saisi par l'arrière, un bras
autour du cou, de l'autre il lui tenait les poignets.

- Je ne suis guère ce genre d'homme! Vous croyez que je vous désire? Laissez-moi rire! Mais où sont donc passés vos sentiments?
- Ils sont morts avec moi!

Folle de rage, elle se dégageait de son emprise. Lui jetant un regard haineux, elle lui lança :

- Mais tu n'es rien pour moi. Rien de plus qu'un dîner avec lequel je joue.

L'homme riait.

-
Te moquerais-tu de moi? La colère et la rage sont mon essence même. Tu
désires que nous soyons amis? Je n'ai que faire d'un ami et je n'en
désire pas!

Sur ces mots, elle se jeta sur l'homme, lui
enfonçant ses griffes dans le ventre. Se penchant vers son oreille,
elle lui murmura :

- Tu verras, avec les temps tu souhaiteras ta propre mort!

L'homme
lui assena un coup sur la tête qui assomma Dame Sigil Agar. Elle
s'effondra au sol. Il la ramassa et l'essaya adossée à un arbre.
Profitant de son inconscience, il l'attachait au tronc. Prenant soin de
laisser la chasseuse dans l'ombre, il ralluma un feu. Il pansa ses
blessures et s'assit face à elle, attendant son réveil. Après plusieurs
heures, elle ouvrit les yeux :

- Tu te réveil enfin!

La jeune femme ouvrait doucement les yeux. Quand elle reprit ses esprits, elle hurla :

- Détache-moi chien! Je te ferais payer cet affront!

Elle regardait ses blessures.

- J'espère que tu souffres! Mais la souffrance que tu ressens n'est rien à côté de celle que je vais t'infliger!

Un rire démentiel s'empara de Dame.

- C’est une belle nuit pour mourir, ne trouves-tu pas?

Sans
dire un mot, il la regardait avec insistance. Son regard se promenait
sur elle, telle une plume la caressant. Il ne comprenait pas ce qui lui
arrivait. Pourquoi ne parvenait-il pas à tuer cette créature ?

- Penses-tu qu'en agissant ainsi tu vas m'apprivoiser?

Elle
arrachait les cordes qui l'emprisonnaient à l'aide de ses griffes. Une
fois libre, elle s'empressait d'éteindre le feu. Elle le toisait du
regard tout en arborant un inquiétant sourire aux lèvres.

- Je n'en ai pas fini avec toi!

Dame
Sigil Agar sortait un poignard. D'un mouvement rapide, elle passait
derrière sa proie. Posant la lame sur sa gorge, augmentant un peu plus
chaque seconde la pression, elle lui lança :

- Une dernière volonté avant de perdre ton âme?
- Je ne perdrais pas mon âme!

Par
une clef de bras, il fit passer Dame par dessus son épaule. Il se jeta
sur elle, la bloquant par son poids, de tous mouvements.

- Quand comprendras-tu que ce soir, je ne suis pas ton repas !

Avec
la bouche, l'homme saisit la dague, d'un mouvement de tête, il la
balançait de côté. Ainsi placé sur elle, une étrange sensation montait
en lui. Ne comprenant pas ce qui lui arrivait, il se sentit troublé,
l'homme se dégagea. Lachant ainsi prise, il laissa Dame libre de tous
mouvements. La jeune femme ramassait son arme et la plaçait entre les
jambes de l'homme. Ce dernier les resserra, brisant ainsi la lame de la
dague. Il saisit un poignard qui se trouvait à sa cheville et la plaça
sur le coeur de son assaillante.

- Je sais que je ne peux te tuer, mais je peux au moins t'affaiblir!

Appuyant
un peu plus sur le poignard, il lui déposait un baisé sur la joue.
L'homme se sentait perdu. Il cherchait en vain à comprendre ce qu’il
lui arrivait. Il se sentait irrésistiblement attiré par Dame Sigil
Agar, bien qu'elle ne désirait qu'une chose, son âme. Pour toute
réponse à se baiser, la chasseuse lui mordit l'oreille, lui arrachant
au passage son lobe. Le recrachant à terre, elle lui lançait :

- Tu aurais mieux fais de me détruire quand tu le pouvais encore!
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Kitarian
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Kitarian


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MessageSujet: Re: Petite Légende sans prétention   Petite Légende sans prétention Icon_minitimeLun 2 Avr - 13:16

[url=]Petite Légende sans prétention 0005qj8

[/url]


Elle se dégageait de son
emprise, se tenant face à lui, elle le dévisageait. L'homme porta sa
main à son oreille ensanglantée. Furieux, l'homme la blessait à son
tour. D'un geste rapide, il traçait avec le poignard, une ligne de son
épaule à ses seins, lui arrachant au passage ses vêtements. Elle eut
juste le temps de rattraper sa robe, lâchant du même coup sa dague. La
plaie laissée par l'homme saignait peu.

- Ainsi cette marque te rappellera le jour où tu as manqué de t'emparer de mon âme!

D'un
coup de pied dans la main, elle lui fit lâcher son poignard. Elle
ramassa les deux armes à terre et se rua de nouveau sur lui. Le faisant
tomber à la renverse, elle s'assit sur lui, le bloquant ainsi de tout
mouvement. Tenant l'homme par les cheveux, elle lui dit :

- T'avoues-tu vaincu?

De
l'autre main, elle plaçait la lame de sa dague contre le coeur de
l'homme. Augmentant la pression sur l'arme, elle la sentait s'enfoncer
dans le corps de l'homme très doucement.

- Si tu continues ainsi, tu me tueras sans pouvoir me dérober mon âme.

L'homme
relevait son buste enfonçant ainsi un peu plus profondément la lame
dans son corps. La jeune femme retirait lentement la dague du coeur de
l'homme et la plaçait sous sa gorge.

- Tu a raison, je vais te vider de ton sang! De cette façon, il me sera plus aisé de saisir ton âme.

Tout
en parlant, la créature commençait à s'emparer de son âme. L'humain
sentait qu'elle se dérobait. Ne désirant pas la perdre, l'homme se mit
à gesticuler. Il réussit à se libérer le bras droit. D'un geste de la
main, il fit apparaître une flamme qui éblouit Dame. Elle recula alors
dans l'ombre. L'homme tenta vainement de se dissimuler à son tour dans
l'obscurité, mais la créature le repéra. Elle lui sauta alors au cou et
l'étranglait de toutes ses forces. Lassée, elle n'avait que faire à
présent de son âme, elle désirait le voir mort. L'homme lui asséna un
coup sur le crâne. Une fois dégagé, il prit ses effets et commençait à
partir en disant :

- Le soleil se lève ma chère... Je vous laisse enfant de la nuit!

Le
jour n'était pas encore levé. Il restait encore quelques heures avant
que le soleil ne se dévoile complètement. Dame Sigil Agar le savait
bien. Elle se précipita vers l'homme et lui sauta sur le dos et lui
griffant le visage. Le plaquant contre un arbre, elle le tenait par le
col. Elle lui enfonçait lentement ses griffes dans le ventre, les
doigts suivirent. L'homme se tourdait de douleur, cela l'amusait. Les
sortant de ses entrailles, Dame léchait le sang sur ses doigts. Elle
renouvelait plusieurs fois l'opération de plus en plus lentement. Elle
désirait le voir à genoux la suppliant de bien vouloir prendre sa vie.
Elle approcha son visage de celui de l'homme et lui murmura à l'oreille
:

- Tu me supplieras de te tuer!

Dérangée par un bruit,
la chasseuse lâchait le corps qui s'effondra sur le sol. Elle regarda
en direction du bruit, c'était un corbeau qui s'était posé sur une
branche. Souriant de sa bêtise, elle se dirigeait vers celui qui allait
passer de vie à trépas. Elle l'attrapait, le plaquait au sol, poignard
au cou et s'asseyait sur lui. Lui caressant les cheveux, elle lui
souffla :

- La mort est douce mon ami, tu vas y goûter.

Lors
de sa chute, l'homme avait ramassé sa dague et d'un geste désespéré, il
lui planta dans le coeur. Elle suffoquait, ce qui permit à l'homme de
fuir. S'extrayant la lame du coeur, Dame murmurait :

- La prochaine fois, cela ne se passera pas ainsi.

Voyant le soleil se lever à l'horizon, elle décidait de se rendre en son domaine.

***



De retour dans sa
demeure après quelques heures de marche, la chasseuse d'âme sentit
qu'un nouvel intrus avait pénétré son domaine. Elle cherchait cette âme
et la reconnu.

- L'homme de la forêt, se dit-elle.

En
effet, ce dernier avait eu le temps de retourner à la cité pour faire
panser ses blessures. Il était revenu décidé à venir chercher vengeance
et avait préalablement créé diverses potions pour la détruire ou lui
rendre son âme. Le sourire aux lèvres, Dame si dirigeait vers lui. Le
voyant enfin, elle lui assénait un coup sur la nuque. Apparaissant
devant lui, elle lui dit :

- Tu es venu ici pour m'offrir ton âme?
- Je suis ici pour te t...

Les
mots ne voulaient pas sortir. Ainsi devant elle, il ne désirait plus la
tuer, il voulait la serrer dans ses bras et la couvrir de baisers. Il
finit par lui dire :

- Te rendre ton âme!

À ces mots, Dame ne pus s'empêcher de rire.

-
Qu'est ce qui te permets de penser que je désire la retrouver? Il n'y a
que la tienne que je désire! Mais dis-moi, si tu manies les mots aussi
bien que ton entre jambe, tu dois être célibataire et encore vierge à
ton age humain !

Elle lui souriait.

- Fini de jouer à présent! Tiens-toi prêts à me la céder de grés ou de force!
-
Tu ne veux pas la retrouver et bien soit! Tu n'auras nullement la
mienne. J'ai trouvé un moyen de te vaincre. Viens, je t'attends!

Dame
Sigil Agar se rua alors sur lui, décidée plus que jamais à le
déposséder de ce qu'elle convoitait. Il n'avait pas eu le temps de
sortir son âme que déjà elle le tenait en garde avec l'épée qu'elle lui
avait dérobée dans la forêt.

- La reconnais-tu? Quel comble pour toi d'être vaincu par ta propre épée!

L'homme
reculait de quelques pas et saisit une épée. Il sortit de sa besace,
une fiole contenant un liquide noir. La tendant face à la jeune femme,
il s'écria :

- Je vais te vaincre à l'aide de ceci!

Le tenant toujours à distance respectable, la créature regardait le flacon, intriguée et amusée.

- Que penses-tu me faire avec ce "potage"? Apaiser ma faim?

Elle
plaçait à présent la lame de sa rapière sous la gorge de sa proie. D'un
mouvement rapide, elle le fit tomber, lui faisant ainsi lâcher la
fiole. Elle s'assit sur lui, regardant son visage, elle l'embrassait.
Relevant doucement la tête, elle lui dit :

- J'aime jouer avec toi humain!

Au
contact de la douceur des lèvres de Dame, l'homme se sentit submerger
par un sentiment auquel il n'était pas habitué. D'un mouvement du
bassin, il inversait leur position. Ainsi sur elle, il saisit le flacon
tombé au sol, le déboucha et en déversa une goutte sur son front. Au
contact de la peau de la jeune femme, la goutte eut le même effet que
l'acide.

- Comme tu peux le voir, j'ai trouvé le moyen de te vaincre.

Prit de remords, l'homme soigna la plaie par un sort.

- Je ne désire pas te détruire, alors ne m'y contrains pas.
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Kitarian
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MessageSujet: Re: Petite Légende sans prétention   Petite Légende sans prétention Icon_minitimeLun 2 Avr - 13:16

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Elle se relevait
brusquement et s'avançait vers la lame de l'épée de l'homme. À présent,
elle touchait son cou. Elle appuya sa gorge contre celle-ci. Elle lui
lançait en souriant :

- Tu n'aura pas d'autre occasion que celle-ci pour me détruire! Tu prétends ne pas vouloir me tuer, alors pourquoi cette fiole?

Elle
continuait d'enfoncer lentement sa lame dans la gorge. L'homme jeta son
épée à terre et vida le contenu du flacon sur le sol.

- Voilà! Je ne possède à présent plus rien qui puisse te détruire!

Étonnée de voir les agissements de l'homme, elle plaça la lame de son épée sous sa gorge. L'homme ne bougeait pas.

- Tu ne te défends pas humain?

Elle fit tomber la foudre à ses pieds. Il ne réagissait pas. Étonnée elle jetait ses armes à terre.

-
Très bien, comme tu voudras! Ce sera sans armes et sans magie. Si tu
peux me tenir tête assez longtemps, alors je te laisserais ta vie et
ton âme.

Elle regardait l'homme de la tête aux pieds.

-
Tu as de la chance humain, Tu me plais malgré ton apparence ingrate!
J'aime jouer avec toi, il y a quelque chose en toi que j’apprécie.
Serait-ce ton futur trépas ?

Sur ces mots, elle se jetait sur
l'homme. L'embrassant de nouveau, elle lui griffa le torse, déchirant
ainsi ses effets. Se dégageant de son assaillante, l'homme lui dit :

- Prépare toi à subir une défaite!
- Une défaite? Sache pour ta gouverne que je ne perds que si je le désire.

Le poussant à terre, elle posait son pied sur sa gorge en lui disant :

- Seulement si l'envie m'en prend!

Elle
pencha sa tête vers lui en souriant. L'homme lui rendit son sourire.
Il lui saisit son pied à deux mains et tira dessus, ce qui eut pour
effet de la faire tomber au sol. Il montait sur elle, l'avant-bras
appuyé sur la gorge de Dame.

- Je ne te laisserais pas gagner.

Il lui déposa un baisé sur le front. Se basculant sur le coté, la créature était de nouveau sur lui.

- Mais je n'ai jamais demandé que te me laisse gagner! Ce que j'aime c'est...

Sans
prendre le temps de continuer sa phrase, elle l'étreignit de nouveau.
L'homme se roula alors sur elle. Il tenait les hanches de la chasseuse
entre ses genoux. Lui saisissant les poignets, il les maintenait au sol.

- Maintenant tu es à ma merci.
- Te souviens-tu de ce que je t'ai dit ?

D'un
geste brutal, elle se libérait les mains. Elle attrapait l'homme par le
col de sa chemise. Elle approcha son visage du sien et lui murmura :

- Je ne serais vaincue que lorsque je le déciderais!

Elle
le poussa violemment en arrière. Glissant sous ses jambes, elle se
trouvait à présent sur lui. Elle regardait l'homme en souriant. L'homme
pensait que quelque chose naissait entre eux. Glissant entre les
cuisses de Dame, il se dégagea de son emprise. Se relevant dans son
dos, il lui lançait :

- Je te vaincrais que tu le veuilles ou non!

La
créature se jetait une nouvelle fois sur l'homme en lui volant un
baisé. Elle connaissait à présent son point faible et était libre d'en
jouer à sa guise. La pluie tombait à flot. Les deux adversaires étaient
trempés. Les vêtements mouillés de la jeune femme laissaient
transparaître son corps. l'homme distinguait à présent les formes de la
chasseuse. L'orage grondait. La foudre déchirait le ciel et frappait la
terre, telle une dague sur sa victime. Habituée à contrôler les
éléments, Dame Sigil Agar ne comprenait pas de les voir ainsi se
déchaîner malgré elle. Tous lui semblait flou et étranges. Des forces
jusque-là inconnues étaient en oeuvre. Soudain, elle vit la foudre se
diriger vers l'homme. Elle se précipita vers lui. Le poussant pour le
protéger, elle fut foudroyée à sa place. Elle fixait l'homme, ses yeux
se fermèrent et elle tomba au sol. L'homme se hâta vers Dame, il la
prit dans ses bras, et l'emporta chez lui.

***



L'homme vivait dans
un temple en ruine à l'orée de la forêt du royaume des Miroirs Du
Double. Arrivé en son antre, il déposa la jeune femme sur son lit et la
recouvrit d'un drap. Passant des lambeaux de tissus humide sur son
front, il attendait son réveil. Quand elle ouvrait enfin les yeux, il
lui dit doucement:

- Doucement, tu as reçu un choc terrible. Tu
es en mon gîte, tu n'es plus en danger. Considère toi ici comme chez
toi. Je me nomme Sir Virginiam et toi ?

Elle se levait brusquement.

- Où sommes-nous? Que s'est-il passé? Pourquoi m'avoir conduite ici?
- Je t'ai conduite ici car tu avais besoin de soin, tu as été foudroyée. Mais ne t'agite pas tant, tu as besoin de repos!

Il
regardait son visage. Il le trouvait magnifique malgré ses brûlures. Il
s'avança vers elle et passa son bras autour de sa taille. La tenant
ainsi contre lui, il passa sa main libre sur son visage il fit
disparaître les empruntes de la foudre. Dame se dégagea de lui en
disant :

- Tu as gagné cette fois, mais lors de notre prochaine rencontre tu ne gagneras pas!

Elle se dirigea vers la sortie et lança à l'homme :

- Je dois trouver une âme. Quoi que tu en penses, je n'ai pas le choix...

L'homme
n'eu pas le temps de la rattraper, elle avait déjà disparue dans la
forêt. Il regardait la forêt, espérant l'entrevoir, mais il était trop
tard.

Dame Sigil Agar errait dans les bois. La faim se faisait
de plus en plus sentir. Le vent la conduisit sur les lieux de sa
première rencontre avec l'humain. Elle s'assit au pied d'un arbre,
attendant vainement qu'une proie daigne se montrer. Elle repensait aux
paroles de l'homme. Lui rendre son âme? Pourquoi faire? Elle avait déjà
eu tant de mal à en finir avec la vie... La retrouver signifierais se
souvenir. Les bribes qui lui restaient en mémoire lui suffisaient
amplement. La faim lui tiraillait de plus en plus le ventre, diminuant
ainsi ses forces. Elle n'arrivait plus à se relever. Résignée elle
fixait l'obscurité. Le temps passait, elle s'endormi. Le froid la
réveillait au bout de quelques heures. Une biche passait près de la
chasseuse et la défiait du regard.

- Tant pis, une âme est une âme! se disait-elle.

Elle
lui bondit dessus et volait ainsi l'âme de la pauvre créature
innocente. Essuyant la goutte de sang qui coulait le long de ses
lèvres, elle se sentait mieux. Elle regardait d'un air dégoûté la
dépouille de la pauvre bête, se demandant comment elle avait pu en
arriver là. Réduite à voler l'âme peu ragoûtante d'une simple biche.
Elle restait là, tapie dans l'obscurité, appuyée sur l'arbre auquel
l'avait attaché l'homme quelques heures plus tôt. Elle cherchait des
réponses.

***



Virginiam revint, au milieu de la nuit, au feu de camp. Voyant sa belle assise au pied de l'arbre, il lui dit :

- Que faites-vous là?

Dame fut sortie de ses pensées par l'homme qui la troublait tant. Elle lui fit un signe de tête pour le remercier.

- Rien que vous puissiez comprendre...

Il
regardait son visage. Il ne voulait qu'une chose, être dans ses bras.
Mais cette fois il parvenait à me retenir de l'embrasser.

- Pourquoi revenir ici?
- je suis revenu ici en cherchant à vous revoir.
-
Me retrouver? Mais pourquoi? Je ne vous comprends pas, je vous ai
blessé et torturé et pourtant vous ne semblez pas m'en vouloir...

Elle
étais troublée par cet homme, elle ne savait plus où elle en était, ni
que penser. Pourquoi lui plaisait-il autant? Peut-être parce qu’il
était le seul à voir autre chose qu’un monstre en la regardant.

-
Je tenais à vous retrouver car je ressens quelque chose pour vous, je
ne sais pas ce que c'est encore, mais je tiens a le découvrir. Je ne
vous en veux pas pour avoir essayer de me dévorer mon âme ...

Sur ses mots elle ne pu s'empêcher de se jeter sur lui et de l'embrasser. Se relevant elle lui dit:

- Pourquoi ne m'en voulez-vous pas j'aimerais comprendre.

Elle
se remit dans l'ombre en voyant le feu reprendre. Elle ne faisait plus
qu'une avec l’ombre du feuillage de l'arbre. La pluie avait cessé et la
nuit était tombée. La lune éclairait les bois.
L’homme était resté
immobile, appréciant son baiser. Quand il reprit ses esprits, elle
s'était enfouis dans l'ombre de feuillage éclairer par la lune . Il
disparut à son tour dans l'ombre, pour réapparaître derrière elle, il
lui déposa un baiser dans le cou, plaça ses mains sur ses hanches

-
Je pense que je tombe amoureux de vous. Cela ne m’était jamais arrivé
au par auparavant, ce sont des sentiments qui me sont encore inconnus...

Les mots de l’homme lui firent peur, elle se tourna vers lui:

- Comment pouvez-vous prétendre m'aimer? Nous ne nous connaissons pas et j'ai essayé de vous tuer.

Elle posa sa tête sur son torse :

- Comment peut-on dire que l'on aime un être comme moi? Je suis morte voilà bien des années, je ne suis que haine et colère...
-
Vous prétendez n’être que haine et colère, moi ce que je vois, ce n'est
que chagrin et tristesse. Vous êtes à la recherche de quelque chose qui
me dépasse peut-être mais, tout ce que je sais c'est que mes sentiments
à votre égard ne sont pas de la pitié....

Sur ces mots, il la
serra d’avantage contre lui. Ce moment lui paraissait magique. Elle
était si bien blottie dans ses bras, elle arrivait presque à croire
qu’elle était "normale". Une pensée traversa son esprit, comment
pouvait-il accepter se qu’elle était ? Une chasseuse d'âme dont la faim
était presque intarissable. Elle chassait ses pensées de son esprit. Se
sentant si bien, elle s'endormie contre lui. Elle paraissait si
paisible endormie ainsi. L’homme ne pu s'empêcher de penser à cet
éclair qui l'avait foudroyé la veille. Délicatement, il la coucha a
coté de lui et s'installa près du feu , pour réfléchir.

La pluie
s'étais calmée. Le ciel se dégageait laissant passer les rayons du
soleil. Ces derniers touchèrent le visage, de la jeune femme qui se
réveilla. Elle se releva et retournait dans l'ombre. Elle observait
l’homme près du feu, il avait l'air pensif. Le soleil se levant de plus
en plus, elle s'excusait auprès de lui :

- Pardonnez-moi mais je ne peux rester ici, mon monde est l'ombre. Je ne supporte pas la lumière...
- je comprends nous revoyons-nous ce soir ici même?
- Peut-être... Souffla t’elle.

Elle quittais la forêt. Virginiam, quant à lui, partit en direction de la bibliothèque. Il saisit un livre et le feuilletait.

***



Dame Sigil Agar
cherchait désespérément un endroit obscur pour se réfugier de la
lumière, lorsqu’elle passa devant la bibliothèque. Elle décida d'y
pénétrer, espérant que l'endroit serait désert. À sa grande surprise,
elle vit Sir Virginiam qui consultait un très ancien ouvrage. Il lui
tournait le dos. Elle s'approcha doucement de lui et posait ses mains
sur sa taille... Elle regardait le grimoire par-dessus son épaule avec
attention. Il sentit brusquement sa colère monter en elle. Il s'écarta
un peu de peur qu'elle s'en prenne encore a lui. Furieuse, elle
saisissait le grimoire et le balançait au sol.
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