Une revanche sur la vie... Témoignage...
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Mon
nom est Émerick de Borian, fils cadet de Gaïa et d’Ouranos, frère de
Vilonsoria et d’Élistan. Je ne connais personnellement aucun d’entre
eux, juste leurs réputations.
Mon
histoire ne vaut pas la peine que l’on ne s’attarde dessus. Elle n’a
rien d’exceptionnel. Vous désirez tout de même l’entendre ? Très bien,
je vous en prie, prenez place, asseyez-vous. Je vais vous la conter.
Je
ne connais pas mes parents. Ils ne m’ont pas élevé. J’ignore encore
aujourd’hui par quel moyen, mais à peine âgé de quelques jours, je leur
fus enlevé par le gris. Les enfers voulaient qu’ainsi Ouranos, mon
père, prenne part à la guerre et qu’ainsi elle prenne une tout autre
ampleur. Je fus intercepté et récupéré par Fenrir De Borian. Il me
confia à un démon à qui je dois beaucoup, pour ne pas dire tout. Son
nom ? Bélial. Fenrir se trouvait sur le front à la tête de son armée
lorsqu’il a eu vent de se qui se tramait. Il n’eu le temps de prévenir
personne. À peine m’avait-il confié à Bélial, qu’il du rejoindre ses
hommes. Ils lancèrent un assaut contre l’ennemi. Ce fut leur dernier.
Pas un n’y survécu, Fenrir, comme beaucoup d’autre y laissa la vie.
Bélial
me cacha et m’éleva comme si j’étais son propre fils, se pour qui il me
fit passer face aux autres démons. Pourtant i n’a jamais essayé de
prétendre être mon père avec moi, il ne m’a jamais caché mes origines.
Il agissait ainsi avec ses semblables, pour me protéger. Quand je fus
assez grand et autonome pour me débrouiller par moi-même, je le
quittais. C’est alors que je me suis fait prendre par Miryam, un
puissant démon qui se trouvait être à la tête du gris pour la guerre.
Particulièrement inexpérimenté, il lui fut aisé pour lui de faire de
moi se qu’il voulait. Je fus son prisonnier pendant trois longues
années qui me parurent être des siècles. Inutile que je m’étende sur se
dont il s’est passé durant mon incarcération, vous savez autant que moi
se que l’on fait aux prisonnier et plus particulièrement ceux du gris.
Durant ma détention, j’appris qu’Ouranos, mon père, avait effectivement
prit part à laguerre. Elle prit alors une toute autre tournure et ne
dimension démesurée. Je fus tiré de ce mauvais pas par un groupe de
druide. Ils étaient sous la protection d’un ermite et mage répondant au
nom d’Avalonn De Borian. Des soins me furent prodigués, ils me remirent
sur pied. Une fois totalement rétabli,je les quittais en les remerciant.
Je
pris se jour la mon apparence adulte pour ne plus la quitter, jusqu’à
il y a peu. Je rejoignis la résistance. Après quelques temps, j’appris
que Vilonsoria, mon frère, avait dû quitter ce plan-ci pour agir sur un
autre et ainsi tenter de mettre un terme à cette maudite guerre. Ma
sœur Elistan, son époux Erynn d’Abraxas et leurs enfants furent
rappelés par les cieux pour aider les troupes de mon père. Le temps
passa et je levais à mon tour un petit escadron de jeunes mages. Nous
nous dressions face à nos ennemis et les combattions. Nous les
infiltrions et les détruisions de l’intérieur. Nous les repoussions
aussi loin que nous le pouvions, des peuples libres. Certains d’entre
nous tombaient sous les tirs ennemis, tour à tour nous gagnions pour
perdre des batailles. Pas un jour ne se passait sans que nous devions
combattre encore et encore. Notre seul mot d’ordre était « tant qu’il
nous est possible de respirer, c’est que nous pouvons continuer. Sentir
la douleur nous rappelle combien la vie coûte cher. » J’ai vu bon
nombre d’amis, de frères, de compagnons, de gens dont j’ignorais tout
perdre la vie à mes cotés. Nous avions tous un point commun, nous
voulions faire changer les choses, nous ne voulions pas rester en
spectateurs, mais agir en tant qu’acteurs pour contribuer à faire
évoluer les choses.
Il
y a peu, notre campement a été assiégé. Nous avions été trahis par l’un
des nôtres qui avait été fait prisonnier par nos ennemis. Il avait
succombé aux tortures de ses geôliers et donné notre position à ses
tortionnaires. Je ne peux lui en vouloir, j sais que trop bien le
traitement de « faveur » que l’on réserve aux prisonniers. Il y eu de
nombreux bombardements, lors de l’avant dernier, je fus séparé de mes
hommes. Je me retrouvais coincé dans une tranchée, sous les tirs
ennemis. Un jeune garçon du nom de Yanael m’y rejoignit contre son grés
lui aussi. Il s’agissait d’un jeune soldat de treize ans. Il était à la
tête d’un escadron. Nous fûmes de nouveau bombardés. Le mélange de
magie, d’énergie mêlée aux armes ouvrit un seuil temporel. Nous nous y
retrouvions projetés par une terrible explosion.
Nous
arrivions alors sur des terres appartenant à la famille. J’y croisa mon
frère Vilonsoria. Ici, la guerre n’avait pas encore éclaté.
Malheureusement pour nous, certains de nos ennemis avaient également
franchis le seuil.
J’ai
dix neuf ans, presque aucune attache, je ne connais pratiquement
personne, j’ai reps mes traits naturels, et j’ai un but précis et
simple. Ma peau ne valant rien du fait que personne ne me connaisse, je
ferais mon possible pour que se qui fut pour moi, ne soit pas pour eux.