Vilonsoria De Borian. Tous ceux que j’ai croisé le nomme Papy… c’est un peu le
grand père universelle visiblement. J’ai rarement croisé un
gars aussi pathétique. Il donnerait sa tunique pour les autres
non mais ne me dites pas qu’il a toute sa tête ? Arès avoir
très fortement douté de sa santé mentale, je fis des
recherche sur lui, puisque d’après Dieu il était notre ennemi
principal. Je ne vis rien dans ses actes qui me poussèrent au
départ à l’affronter, il me paraissait faible et avachi sur lui-
même. Le poids des ans faisant leur inlassable travail.
J’ignorais son âge, mais vu ses rides il ne devait plus être
tout jeune.
Quoi qu’il en soit, lorsque je l’ai eue en face de moi, il m’était au
point la prochaine attaque…. Vu comment les « pions » étaient
disposés sur la carte, ils n’attaquaient pas... ils subissaient. Je
m’en moquais, le principal était qu’enfin cette guerre cesse par l
a mort de ce gars. Comment pouvait-il se regarder dans un miroir
avec le nombre de morts qui étaient déjà tombé des deux cotés.
Emeryck continuait a me parler mais sa voix était couverte par mes
pensée et je ne l’écoutais pas mon seul but était de me débarrasser
du vieillard. Dès que je fus assez prés, je me jetais sur lui. Ma lame
apparut, j’entendis Emeryck crier mais j’étais parti sur ma folie de vouloir
le tuer.
Je me jetais donc sur lui et bien avant que je ne pu le toucher, je sentis
ma peau fondre, je sentais des cloques se former sur mon visage et
« exploser » laissant leurs eaux couler sur ma chair qui brûlait. Le cuir de
mes habits se colla à ma peau et fondis doublant ainsi la douleur.
Je serrais les dents, je voulais le tuer, même si pour cela je devais subir
mille tortures.
Mes ailes prirent feu, la j’hurlais et tombais a demi inconscient sur le sol.
Dieu avait raison, ce vieillard était vraiment dangereux….
Je finis par m’évanouir et je croyais vraiment y rester.
Je me retrouvais dans un lit, je n’avais absolument rien. Aucune blessure,
aucune brûlure.
J’entendis une porte s’ouvrir, je fis un bond, ils devaient venir pour me
torturer c’était certain maintenant surtout après ce que je venais de
faire.
Ils avaient dû m’épargner que pour me soutirer des éléments sur les
troupes et nos techniques d’attaque… mais rien ne sortirait de ma
bouche. Hors de question pour moi de trahir Dieu mêmes sous la
torture.
Je voulu me redresser mais j’étais attaché par de lourdes chaînes.
J’enrageais de ne pas pouvoir me détacher. J’allais jusqu'à me blesser
les poignets pour tenter de me détacher. Un collier de métal m’attachait
aussi la nuque. J’étais furieux mais fini bien vite par me calmer, se n’était
pas dans l’énervement que je trouverais ma solution.
Je me sentais bizarre… Qui était rentré ? J’entendis que l’on bougeait des
épées. Mes lames…
- Qui que vous soyez ne touchais pas à sa….
Je percevais alors un enfant touchant à mes armes.
Shadd de BorianLes yeux de cet enfant me choquèrent lorsqu’il s’approcha du lit ou je me
trouvais. Il vérifiait les chaînes qui me tenaient. Il était aveugle, ses yeux
ne montraient rien mais on pouvait s’en douter car ses yeux restaient
étrangement immobiles. Il se présenta à moi simplement pour s’assurer de
la solidité de ce qui me tenait. Avait-il donc si peur de moi... ils avaient
raison. Bien que je ne m’attaquerais jamais à des enfants.
Ce garçon me paraissait étrangement familier, bien que je ne l’avais jamais
vu auparavant, son physique ne me disait rien mais son énergie si….Je lui
demandais qui il était et il me déclina très poliment son identité. Shadd De
Borian. Evidement cela ne me disait absolument rien pourtant quelque
chose me disait que je le croiserais souvent par la suite. Je ne me
trompais pas. Je l’ai revu comme Gardien des Portes de la Mort….
Emeryck entra à son tour, il salua le jeune garçon puis lui fis un signe de
tête. Le garçonnet absorba le métal de mes chaînes en souriant. Il me fit
gentiment remarqué qu’attaqué Vilonsoria n’était pas très malin. Je n’y
répondis pas. Pour moi ce démon devait mourir coûte que coûte.
Comme je pouvais me redresser maintenant que je n’avais plus d’entrave,
je me levais. A ma grande surprise Emeryck me repoussa sur le lit, il
m’ordonna de m’asseoir. N’acceptant pas les ordres d’un autre que Dieu, je
me relevais.
- Arrête tu n’es pas un robot à moins que tu n’aies pas de cervelle. Ce que
je doute fortement.
Je le regardais sans aucune haine dans les yeux, je me rassis.