Né de la caresse d'un flocon de neige sur la plume d'un cygne blanc, j'ai vu le jour de l'amour d'un homme pour un autre homme. De cette relation hors du commun, je suis venu au monde le jour de l'union sacrée de ces deux hommes.
Créé par amour, pour aimer, mais aussi être aimé, j'ai une sensibilité à fleur de peau. J'ai grandi les 7 premières années de ma vie, dans la douce chaleur de ce sentiment. Pour ma plus grande chance, la vie m'avait offert deux pères exceptionnels : Hyoga d'Ariès et Camus Solo.
Hyoga, était un chevalier de Bronze de l'ordre d'Athéna, celui du cygne à double polarité. On le nommait éggalement Cygnus. Sa vie appartenait aux glaces sidérales autant que son âme et son coeur appartenaient à son amour : Camus. Tout comme l'envol d'un cygne est magnifique et majestueux, il était doux, sensible et fragile, du moins, en apparence. Des violences dormaient dans sa chair et lorsqu'on le poussait un peu trop, il les laissait courir comme des chiens sur les terres. Lorsque les tempêtes de son couroux se levaient, il frappait tel une avalanche. Le dicton : "se que la montagne prend, elle le garde" prennait alors tout son sens et son armure devenait d'or.
Mon autre père, Camus, était comme la mer. Tantôt aimant, calme, accruillant et magnifique, ils pouvait être le pir des grin blancs. Tel une lame de fond, il savait se montrer dur, froid, sévère mais surtout dangereux et imprévisible. Tout comme l'océan, il était de nature méfiante et se laissait peu approcher par son entourage. Cela m'attristait car il lui arrivait souvent de passer a coté d'amitié qu'il aurait pu forger avec le temps... Tout comme Hyoga, il faisait parti de la chevalerie de l'ordre d'Athéna et appartenait lui aussi aux glaces sidérales. Il portait l'armure d'or du verseau comme les montagnes de font des neiges.
Tout commes une fleur éclos sous la douceur des rayons du soleil, les première années de ma vie, je me suis épanouis dans unc ontexte d'amour qu'autant mes pères, que ma famille, m'offrit. Tel un voilier parmis les vague, j'étais baloté entre le sanctuaire d'Athéna, le royaume de Poséidon, et la Sibérie.
Chaque année, pour leur anniversaire de mariages, mes pères partaient durant une semaine en voyage sur un voilier. J'étais confié à mes oncles ou mes grands pères. Cela ne me dérangeait pas car ma famille était non seulement merveilleuse, mais en plus mes pères revenaient avec un visage rayonnant.
Cette année là, comme toujours, j'attendais sur les quais que le voilier des mes parents accostent à la date dite. Telle une figure de proue je scrutais l'horizon attendant de voir les voiles au large. Pourtant, les jours et les semaines passèrent, mais rien n'apparu à l'horizon....