Narcisse & essicraN
Sournoise vérité en l’écrin du mensonge,
Se perd en l’étreinte de nos vils calculs.
Poison de vanité s’éprend de tous nos songes,
De nos sombres craintes nous sommes l’animalcule…
Doux funambule sur la corde tendu,
D’un ego suzerain aux fins obsidionales.
C’est donc sans préambule que vous êtes perdus,
En l’aube embrumée du regret matinal…
Murmure d’un écho, soufflé par un rêve,
S’enivre et s’empresse sur les rives de nos cœurs.
Ultime placebo, Inspiré d’une trêve,
Terrasse d’allégresse, l’orgueil de nos peurs…
Insondable profondeur du chaste péché,
Navre et accable mille et une âmes
Impensable candeur du faste rouet
Qui fil les eaux d’où jaillissent nos larmes
Véhémence d’une fin ou frison d’un début,
Il n’en est toujours que trop tôt…
Clémence en le sein d’une passion perdue,
Qui l’affirme dès l’aube se fera muet tantôt…
En le sépulcre de nos cœur se cache un être avide
De passion et d’innocence il se nourrit impunément
Dont le feu et les ardeur, arrache la chrysalide
Dévorant la jouvence, de ceux qui vivent éternellement…
Alors quand l’appel du miroir,
Courtise l’ego et tous vos sens.
N’oubliez pas que dans le noir,
Se cache reflets, monstres et non sens…
Alors devant les ombres vous-même,
Il ne faudra guère vous attarder.
Car c’est en les yeux de ceux qui vous aiment,
Que se trouve, le plus beau des reflets…